mardi 17 avril 2012

Ils agressent à l'hôpital , s'en prennent à des mômes: la lâcheté raciste et antisémite

Lundi 9 avril, à Garges les Gonesses, à la sortie de la synagogue, un individu insulte du trottoir d'en face les personnes présentes. Comme nul ne réagit à sa provocation, il se dirige vers un groupe de gosses, en hurlant ": "Sales juifs... je vais vous crever... sale race''. Il crache ensuite à la figure d'un père de famille qui tente de s'interposer , puis s'enfuit.

A Anvers , le 15 avril, c'est un automobiliste qui roule à toute vitesse dans une rue où se trouve un centre culturel juif , hurle des insultes antisémites , avant de monter sur le trottoir et d'essayer de renverser des personnes présentes. Lui aussi s'enfuit ensuite et n'a pour l'instant pas non plus été interpellé.

A Bordeaux, un homme se bat , lui, depuis des mois pour retrouver l'homme qui l'a insulté violemment en plein hôpital. Ce jour-là, il était venu pour un examen, mais remarque une personne âgée qui maîtrise mal le français. Comme il parle arabe, il décide de l'aider et de faire office de traducteur. Bien mal lui en prend: « Un homme s'est levé, raconte Ali Hammami, il a dit ''ici ce n'est pas l'Algérie ou le Maroc, si vous n'êtes pas content, rentrez chez vous !'', et d'autres choses comme ça. Je ne me souviens pas de tout tellement j'étais stupéfait. Il m'a même menacé de mort ! »

Mr Hammami a porté plainte et la direction de l'hôpital connaît l'identité de l'agresseur, mais se réfugie derrière le secret médical.

Chaque année, lorsque sortent les rapports officiels sur l'état des actes racistes et antisémites , la plupart des commentateurs font état de leur nombre assez faible: la réalité, c'est que la plupart des victimes savent que porter plainte pour des injures et des menaces ne sert généralement pas à grand chose quand l'agresseur est un inconnu

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