lundi 23 avril 2012

Allemagne: des exploitations néo-nazies financées par les fonds européens

Le long de la Baltique, on recense une soixantaine d’exploitations agricoles biologiques tenues par des membres du parti. Sans compter les communautés d’Artamans qui vendent localement leur récolte : ces fermes collectives fonctionnent selon le principe du sang et de la terre (Blut und Boden), une idéologie fondée en 1923 à Munich et dont Heinrich Himmler fut membre. Une institutrice de la région s’inquiète : « Les enfants sont en culotte de chanvre toute l’année et ils n’ont pas de casse-croûte à midi, car le froid comme la faim renforceraient la race allemande » De toute façon, par respect pour la terre, on ne consomme que selon les saisons et tant pis si la récolte a été maigre.

 L’office de protection de la jeunesse ainsi que les services de protection de la Constitution se sont saisis de la question. Jusqu’à présent sans intervenir concrètement. Un journaliste engagé, souvent menacé par les têtes rasées, dénonce un double danger : « Ces fermes profitent des fonds publics ou européens dédiés à l’agriculture bio. C’est le parti qu’on finance ! Ou bien les exploitants ne sont pas d’extrême-droite mais ils embauchent sans le savoir des travailleurs qui sont des militants néonazis en quête d’une nouvelle vie plus propre. » Ce serait notamment le cas de l’ancien skinhead Tino Brandt, arrêté dans l’affaire de la cellule de Zwickau qui a tué 9 étrangers entre 2000 et 2006.

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