Jusqu'en 2005, la mise sous tutelle incluait la privation des droits civiques, dont le droit de vote.
Aujourd'hui, enfin, après de longs combats des concernés et de leurs associations, le droit de vote est la norme.
Tout n'est pas simple pour autant.
Anne Monnier n'a jamais accompagné son fils dans l'isoloir car "il sait pour qui il veut voter" : "je lui montre juste où est le bulletin qu'il veut". "Beaucoup de familles, dont l'enfant est sous tutelle, ne savent pas que la loi a été révisée, déplore-t-elle. On essaye de faire passer le message. Et puis, la majorité d'entre elles ne se rendent pas compte que leur enfant est capable et apte à voter."
"IL N'Y A PAS QUE LES DÉFICIENTS MENTAUX QUI NE COMPRENNENT PAS TOUT"
"Grâce au vote, on montre que l'on a des opinions politiques. En France, on n'ose pas dire
que l'on ne sait pas, mais il n'y a pas que les déficients mentaux qui
ne comprennent pas tout aux programmes des candidats à la
présidentielle"
L'article du Monde ici
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