Il devait faire un stage dans une chaîne d'hôtellerie restauration
: mais des collègues racistes lui en font baver jusqu'à ce qu'il
abandonne. Ils sont pour le moment maintenus en poste par leur
employeur....
Mise à jour du 30 avril.
Suite au travail des associations antiracistes, l'affaire commence à émerger dans les médias, notamment dans le Parisien qui révèle que les faits se sont déroulés dans un hôtel Campanile, et qu'un membre de la direction était présent pendant que certains propos racistes étaient tenus.
Si vous souhaitez demander ( poliment) des explications au groupe Louvre Hôtels qui est propriétaire de la marque Campanile, voici leurs coordonnées
Mise à jour du 30 avril.
Suite au travail des associations antiracistes, l'affaire commence à émerger dans les médias, notamment dans le Parisien qui révèle que les faits se sont déroulés dans un hôtel Campanile, et qu'un membre de la direction était présent pendant que certains propos racistes étaient tenus.
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Entre simples blagues et racisme...
Le Saint-Quentinois, âgé de 18 ans, était parti pour deux semaines au
service en salle, puis deux autres en cuisine. Un soir de travail, il se
retrouve avec ses collègues. Si au départ le lycéen prend l'affaire
avec légèreté, la discussion prend une drôle de tournure quand « de
simples rigolades » virent « en blagues racistes ».
La première, il prend sur lui, raconte-t-il. Le jeune homme y voit même de l'humour. La serveuse, qui est sa « chef de salle », lui dit ainsi devant les autres employés : « Tu es mon petit nègre à moi. » « Au départ, je l'ai pas mal pris », explique le lycéen. Et lui rétorque même : « Non, c'est toi ma petite nègre. »
La serveuse ne lâche pas : « Non, moi je suis blanche. » Et pour preuve, elle prend le bras de Bienvenue et lui conseille de prendre « une brosse » pour « frotter » afin de lui-même devenir blanc, relate le jeune homme. Puis, elle aurait ajouté : « En plus, les noirs sentent pas bons ! »
Le lycéen retourne alors en salle pour finir de débarrasser. « Ils ont vu que j'étais pas bien, que j'étais énervé », assure Bienvenue. Mais la soirée n'est pas finie. Retour avec les collègues. « On t'appelle à la plonge », lui indique le cuisinier. Le garçon ne répond pas, explique-t-il car pas encore remis de ses émotions. Le professionnel aurait alors renchéri : « He, négro, tu y vas ? » Bienvenue lui rappelle qu'il a un prénom. Ce à quoi lui répond son collègue : « Bon, esclave, on va commencer à sortir les fouets ! »
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