Samedi 1er septembre, à Nîmes, une centaine de personnes ont manifesté à l'appel d'associations antiracistes devant la Préfecture du Gard, département où un couple a fait feu à plusieurs reprises contre des jeunes d'origine Arabes début août.
Quand les fascistes font un happening à trente, c'est un succès. Quand
en face , il y a cent personnes, c'est nul. C'est le traitement médiatique habituel...
Mais l'info importante est ailleurs : SOS Racisme, la LDH et les autres associations n'ont pas été
autorisées à manifester à Aigues Mortes, où la tentative de crime raciste
a eu lieu, " pour ne pas raviver les tensions" dira le préfet. Il fait part de son inquiétude à l'approche de la fête votive d’Aigues-Mortes (du 6 au 14 octobre) : « C’est
toujours une occasion de beuverie. Les récents événements sont dans
toutes les têtes. Je ne voudrais pas que la population ait peur »
Laquelle de population ne devrait pas avoir peur ? Celle qu'une manifestation antiraciste dérangerait ? ou celle qui se fait au quotidien insulter, bousculer, agresser et parfois tirer dessus ??
La Préfecture et
l'Etat avaliseraient donc la main mise des fascistes dans certains coins du
Gard, où désormais les manifestations antiracistes sont proscrites pour
ne pas énerver ces braves gens du FN ? Et on a vu ce que ça donne quand certains s'énervent.
Pour que la population du Gard n'ait plus peur des racistes (ni des antisémites, ni des homophobes, ni des sexistes), soyons tous mobilisés, ayons les yeux sur Aigues Mortes, pour que ceux qui subissent les propos et agressions racistes puissent s'exprimer et être entendus, pour que ceux qui veulent l'égalité partout puissent manifester librement.
Et faisons pareil partout !

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