lundi 10 septembre 2012

A Lyon, no open bar pour le leader des jeunesses nationalistes

L'article mentionnant le procès du fondateur des Jeunesses Nationalistes fait la part belle à Alexandre Gabriac, joliment décrit ("cheveux taillés en brosse et carrure de rugbyman"). Pourtant, le beau rôle revient aux employés d'un bar du Vieux Lyon qui ont refusé de le laisser entrer.

Ben oui, il y a encore des salariés qui dans le cadre de leur boulot n'hésitent pas à prendre des risques et à refuser l'entrée à un groupe dont le petit chef semble hésiter entre salut nazi et salut fasciste à la mussolini, et qui semble avoir une certaine tendance à la violence (voir les tables renversées et les menaces de mort face au refus des serveurs). Car ce sont de "simples" employés de bar, mais qui, avec la nouvelle gérante, ont refusé de laisser entrer des "clients" qui avaient "des mots" envers les salariés d'origine africaine ou maghrébine.

M. Gabriac veut porter plainte pour "discrimination politique" ? Mais la discrimination, c'est le fait de traiter différemment des personnes pour des raisons non légitimes. Quoi de plus légitimes que de refuser que des salariés soient la cible de propos racistes dans l'exercice de leur travail ( en dehors aussi, bien sûr) ?


http://www.lepoint.fr/societe/lyon-un-elu-d-extreme-droite-accuse-de-menaces-de-mort-10-09-2012-1504692_23.php

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